Conduire la classe

LE LANCEMENT DE LA SÉQUENCE :

 

Il est primordial de trouver une ACCROCHE au lancement de la séquence de travail. Celle-ci peut être de proposer une situation problème dans laquelle la poursuite de la tache impose de surmonter un obstacle (è qui justifie l’objectif du cours). Ensuite le professeur pourra :

. mettre les élèves en projet de surmonter cette difficulté,

. communiquer de façon très brève les objectifs,

. tester les connaissances des élèves sur le sujet,

. structurer ensuite ces connaissances

 accompagner la présentation de questions visant à contrôler la compréhension,

. souligner les aspects les plus importants

. fournir suffisamment d’illustrations et d’exemples

. fournir des démonstrations et des modèles

 

DURANT LA SÉQUENCE DE TRAVAIL :

 

2 étapes distinctes :

 

1/- LA PRATIQUE GUIDÉE :

 

L’action du professeur se « résume à » :

. guider les élèves dans les premières parties d’activités,

. poser de nombreuses questions et donner des exemples ouverts (avec le recours de matériaux divers),

. poser des questions directement reliées aux nouveaux savoirs ou savoir-faire appris,

. contrôler la compréhension en évaluant les réponses fournies ou les comportements observés,

. favoriser le travail en petit groupe,

. s’assurer de la participation de chaque élève,

. fournir des suggestions pendant la réalisation des activités,

. en cas de difficulté, à faire parler l’élève sur la façon de résoudre le problème lié à la tache à réaliser.

La pratique guidée s’arrête quand l’élève peut travailler seul avec suffisamment d’assurance.

 

2/- LA CORRECTION DES ACTIVITÉS :

 

C’est un moment qui permet de faire participer quelques élèves, comme l’ensemble de la classe. Le professeur devra mettre en évidence le volontariat des élèves. A défaut, il interrogera alternativement des « bons » et des « mauvais » élèves.

* Les réponses correctes des élèves peuvent être suivies d’une autre question ou d’une brève reconnaissance du caractère correct de la réponse (ex : c’est juste)

* Les réponses correctes mais hésitantes doivent être suivies d’un « c’est juste, parce que… ».

* Les erreurs de l’élève doivent être l’indication d’un besoin d’applications supplémentaires ou d’une ré-explication des notions abordées.

Le professeur devra :

. déceler chez les élèves les erreurs systématiques,

. essayer d’obtenir des élèves des réponses complètes.

Les corrections peuvent inclure une procédure de soutien (simplification de la question, indications pour faire avancer), des explications, des révisions, un rappel de la procédure ou un ré-enseignement des dernières étapes abordées.

Les encouragements sont plus efficaces s’ils sont spécifiques plutôt que généraux.

 

 

 

DURANT LES TRAVAUX PRATIQUES :

 

LA PRATIQUE INDÉPENDANTE

 

Elle consiste à programmer un nombre suffisant d’exercices à effectuer sur le thème abordé durant la séquence. Ces applications peuvent être effectuées individuellement ou par petit groupe de travail.

La pratique indépendante doit être étroitement reliée au contenu ou aux objectifs enseignés. L’enseignant supervise activement le travail individuel ou collectif.

Les élèves doivent être avertis quand le travail (individuel ou collectif) est évalué. La pratique amène souvent le professeur à relever et à noter un exercice parmi ceux proposés pour un objectif déterminé. Sans pour autant le désigner à l’avance, les élèves travailleront sérieusement l’ensemble des applications. A la fin de la séance, l’exercice sera collecté par le professeur pour l’évaluation.

Cette évaluation permettra au professeur de confirmer si l’élève est capable de franchir l’obstacle et d’atteindre ainsi l’objectif fixé.

 

 

 

 

è Voir « comment construire une séquence ? »

 

 

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Source : « Profession Enseignant » - Du référentiel à l’évaluation – Editions Foucher

 

© Association AIDOBEP 2003

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